Sur le bord de la rivière Piedra, Paulo Coelho

Publié le par philippe

IMG_2903.JPG  Pilar, une jeune femme espagnole, est assise au bord de la rivière Piedra et pleure. L'histoire remonte à une semaine, quand son amour d'enfance est de retour dans son village natal, onze ans après son départ, là- même où Pilar a continué sa vie. Cette vie qui lui a appris à être forte et a ne pas se laisser déborder par les sentiments. Pendant ce temps, lui a voyager afin  de trouver un sens à sa vie. Ses voyages l'ont amené à la religion et à se découvrir des dons de guérison. Pour le jeune homme son retour n'a rien d'un hasard, il veux dire à Pilar qu'il l'aime et qu'elle est la femme de sa vie.

 

Après la lecture de " L'alchimiste" , je me suis laisser tenter par un nouveau roman de Paulo Coelho afin de me faire une idée plus précise de cet auteur. Son style est très épuré et donc très facile à lire. Il va à l'essentiel et à travers l'expérience de ces personnages nous délivre de nouveaux messages sur la manière de concevoir la vie et, dans ce livre, même de concevoir l'amour. Je n'ai pas été emballé plus que cela par ce livre écris en1994 . Pourtant le style est le même que l'alchimiste, peut être que je n'ai pas réussis à m'identifier au personnage. Peut être que la manière d'écrire de Paulo Coelho est un peu agaçante car il donne l'impression que lui possède la vérité. Si vous avez un avis différents je suis ouvert au dialogue!

 

Extrait  ( Dimanche 5 Décembre 1993 ) :

  " Un jour, c'était un automne comme celui-ci -- nous devions avoir 10 ans -- je me suis assis avec toi sur cette place où se dresse le grand chêne. J'allais dire quelque chose, quelque chose que j'avais répété pendant des semaines et des semaines. A peine avais-je commencé, tu m'as raconté que tu avais perdu ta médaille à la petite chapelle de saint Saturio, et tu m'as demandé d'aller la chercher."

   Je me rappelais. Seigneur! si je me rappelais...

   Il a continué :

   "Je l'ai retrouvée. Mais quand je suis revenu sur la place, je n'avais plus le courage de prononcer les mots que j'avais tant répétés. Alors je me suis promis de te rendre la médaille seulement le jour où je pourrais compléter la phrase commencée près de vingt ans auparavant. Longtemps j'ai tenté d'oublier, mais la phrase est restée présente. Je ne peux plus continuer à vivre avec elle."

   Il a cessé de boire son café, a allumé une cigarette, et il est resté un grand moment à regarder vers le plafond. Puis il s'est tourné vers moi.

   " C'est une phrase toute simple. Je t'aime."

 

 

Publié dans Romans étrangers

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