Le maître des illusions, Donna Tartt

 Richard, un étudiant fraîchement débarqué de sa Californie natale, intègre le cercle très fermé des étudiants du professeur de grec Julian Morrow. Petit à petit, il se fait accepter par la petite bande à part, constituée de Bunny, les jumeaux Camilla et Charles, Francis et Henry. Il entre alors dans un drôle d’univers, où l’on s’exprime en grec ancien pour ne pas être compris de tous, où on le met à l’écart de certaines pratiques, où on projette de se débarrasser de personnes trop encombrantes… Il est loin d’imaginer qu’une nuit ils ont réellement commis le pire. Il se retrouve alors embarqué dans une spirale qui le dépasse et devient de plus en plus difficile à contrôler.

Je ne sais pas si vous l'avez lu mais pour moi ce fut LA déception. La grosse grosse déception même. Quand je suis tombée sur ce livre dans la bibliothèque de mon amie, la quatrième de couverture m’a parlé tout de suite. Mais une fois la lecture entamée, mon appétit est retombé comme un soufflé. J’ai cru jusqu’aux cent dernières pages que ça allait décoller. Et puis non. Ca n’a pas du tout décollé. Aucun rebondissement, aucun mystère. C’est lent, long, plat. A la fin, je n’ai pas pensé « Oh non déjà fini ?! » mais plutôt « Ah d’accord. Rien de plus que ça ».

Extrait p 224

Henry a poussé un soupir. « Je suppose que nous ne saurons jamais ce qui s’est vraiment passé. Nous ne l’avons retrouvée que beaucoup plus tard. Elle était tranquillement assise au bord d’un ruisseau, les pieds dans l’eau, sa robe blanche sans une seule tache, aucune trace de sang sauf dans les cheveux. Ils étaient complètement trempés, coagulés, comme si elle avait essayé de les teindre en rouge. »

« Comment c’est possible ? »

« On n’en sait rien ». Il a allumé une autre cigarette. « En tout cas, l’homme était mort (…)"

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