Chroniques de l'asphalte 2/5, Samuel Benchetrit
Le Bench débarque à Paris à 15 ans, en provenance de sa banlieue, pour être apprenti photographe. Croyant délaisser le pire, il découvre que Paris possède aussi son lot de situations plus insolites les unes que les autres. A travers ces nouvelles chroniques, il va côtoyer un patron pourri, un chien qui n'en est pas vraiment un, un type qui mange de tout et même plus, la femme qui est la plus vieille du monde et bien d'autre personnages assez improbable! Le tout vécu avec sa timidité, son acné et sa poisse...pour notre plus grand sourire.
Je ne pouvais que poursuivre la biographie, revu et corrigée par lui même, de Samuel Benchetrit. Après Chroniques de l'asphalte 1/5, le deuxième tome s'imposait. Une fois de plus je ne suis pas déçu, le vocavulaire du monde de la photgraphie sers de lien entre les histoires, le tout sans se répeter. Le style est là, l'humour toujours, le vocabulaire d'adulte naturellement, les personnages déjantés aussi. Seul deux ou trois chroniques très courte, sorte d'essais poétiques ne m'ont pas touché. Je conseille vivement ces deux romans en cas de signes précurseurs de dépression car Samuel Benchetrit y a mit beaucoup d'auto dérision et les zygomatiques m'ont énormément chatouillés pendant leurs lecture. En prime le livre qui se termine par la rencontre supposée avec son ex-femme, Marie trintignant.
Extrait : "le chien est l'avenir de l'homme"
En arrivant, j'avais fait le bien élevé en allant me présenter à mes voisins de palier. D'autant que les chiottes et la douche étaient collectifs. Trois portes sur le palier. Trois portes couleur pisse et patine gerbe. Apparemment, je n'étais pas le seul mal-logé de l'étage. J'ai frappé à la première. Le type qui m'a ouvert devait pas peser moins de cent vingt kilos pour deux bons mètres de haut. Un tee-shirt ton sur ton avec la porte. Le crâne rasé et l'air pas franchement chaleureux.
- Bonjour, je suis votre nouveau voisin.
- Fais pas de bruit.
- Pardon?
- Fais pas de bruit...Si tu fais du bruit, je te tue.
Le type ne plaisantait pas.
J'ai dit :
- D'accord.
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