Micromégas, Zadig, Candide de Voltaire

Publié le par philippe

2080712934.jpg


  Micromégas, jeune géant de 700 ans habitant Sirius, voyage à travers le système solaire avec un Saturnien. Ils vont finalement s'arrêter sur la Terre et rencontrer ses minuscules habitants, les hommes !

  Zadig, "le Juste" en hébreu, jeune homme vivant à Babylone, est amoureux de Semire, belle et riche. La jalousie d'Orcan, neveu d'un ministre, va séparer le couple par la force. Zadig part à la recherche du bonheur et va alors vivre une succession d'ascension souvent sociale et de déconvenue de toute sorte.

  Dans le Château de Thunder-ten-tronckh, Candide, soupçonné d'être le fils de la soeur du Baron, embrasse Cunégonde, la fille du Baron. Ils sont pris en flagrant délit, le jeune homme est contraint alors de quitter le château et de voyager afin de trouver l'endroit où "tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes".

  Voici trois contes satiriques et philosophiques parmi les plus célèbres de Voltaire. Il s'interroge sur la liberté, la nature humaine, la tolérance, la Providence et bien d'autre sujets existentiels à travers l'expérience de la vie. J'ai été presque surpris de l'accessibilité de ce livre. J'ai adoré tout particulièrement "Zadig" qui montre toute la diversité des travers humains. Sa vision critique des croyances et des connaissances de l'homme est jubilatoire.


Extrait ( Chapitre 19 ) :
  Le grand mage proposa d'abord cette question : "Quelle est de toutes les choses du monde la plus longue et la plus courte, la plus prompte et la plus lente, la plus divisible et la plus étendue, la plus négligée et la plus regrettée, sans qui rien ne se peut  faire, qui dévore tout ce qui est petit, et qui vivifie tout ce qui est grand ?"
  C'était à Itobad à parler. Il répondit qu'un homme comme lui n'entendait rien aux énigmes, et qu'il lui suffisait d'avoir vaincu à grands coups de lance. Les uns dirent que le mot de l'énigme était la fortune, d'autres la terre, d'autres la lumière. Zadig dit que c'était le temps : "Rien n'est plus long, ajouta t'il, puisqu'il est la mesure de l'éternité ; rien n'est plus court, puisqu'il manque à tous nos projets ; rien n'est plus lent pour qui attend ; rien de plus rapide pour qui jouit ; il s'étend jusqu'à l'infini en grand ; il se divise jusque dans l'infini en petit ; tous les hommes le négligent, tous en regrettent la perte ; rien ne se fait sans lui ; il fait oublier tout ce qui est indigne de la postérité, et il immortalise les grandes choses." L'assemblée convint que Zadig avait raison.

Publié dans Romans français

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
<br /> coucou! bienvenue dans ma communauté!!!<br /> et j'ai choisi cet article pour ce petit message car il me rappel l'an passé, on a travaillé Candide de Voltaire. Livre très interessant bien qu'à travailler en cours pour un bac de français cela<br /> tente moins!<br /> bonne fin de semaine<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> Merci pour cet accueil!! J'ai eu la chance de ne pas l'avoir étudié en cours...et de le lire juste pour le plaisir!!<br /> <br /> Bonne fin de semaine à toi également<br /> <br /> <br />