Les hommes cruels ne courent pas les rues, Katherine Pancol

Publié le par Amandine

DSCN4692 Toute sa vie, elle a cherché l’amour des hommes. Formatée par les relations que son père a entretenues avec elle, c’est de façon maladroite qu’elle se lie au sexe fort. Dès que les liens sont trop serrés, dès que ça devient sérieux, elle panique et fait tout capoter. Peur d’être oubliée, peur de ne plus exister ou d’étouffer, la fuite est devenue sa réponse systématique. Pourtant, elle l’attend, son homme, celui qui pourra lui donner confiance en lui, en eux. Bien décidée à réagir, à se battre contre ses vieux démons, elle quitte Paris pour s’installer à New York, chez une amie. Nouvel environnement, nouvelles rencontres, nouveau départ. Elle va croiser des hommes, puis un homme qui va lui faire toucher du doigt que, peut être…

 

J’ai bien aimé ce roman de Katherine Pancol, que je ne connaissais et appréciais jusque là qu’à travers Les yeux jaunes des crocodiles et La valse lente des tortues. Son style, ses formulations et le rythme qu’elle a inculqués aux descriptions des émotions de l’héroïne m’ont percutée et m’ont emportée  dans cette histoire d’amourS. Beaucoup d’introspections chez cette femme, de réflexions qui ont résonné en moi. J’ai été touchée par sa précipitation, par les plans qu’elle tire sur la comète à vitesse V, par ses cascades d’interprétations qui changent, au moindre événement, leur impact sur son humeur, sur son rapport à l’Autre. J’ai trouvé ces passages particulièrement bien décrits. Par contre, je ne sais pas si cet ouvrage peut trouver son public chez les hommes. Katherine Pancol me semble vraiment être une femme qui écrit pour les femmes.

 

Extrait (p 130)

J'ai tout gâché.

Je gâche toujours tout. C'est plus fort que moi. Un ordre qui vient d'ailleurs et me rend mauvaise. Alors je décide de lui écrire. Pour effacer le mauvais goût d'hier soir. En gros, j'écris qu'en ce moment je ne vais pas fort. Que c'est pas de sa faute. Que je mélange tout. Que ça va sûrement s'arranger et que, alors, je lui ferai signe. Et s'il n'a pas trop les chocottes, on pourait se revoir Et ce soir-là, promis, je lui foutrai la paix avec la statue de la Liberté et le fils d'Hemingway.

C'est bien plus compliqué ce que je voudrais lui écrire. Mais bon...

 

 

Un avis que j'ai bien aimé

Publié dans Romans français

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