Noblesse oblige, Donna Leon

Publié le par Amandine

DSCN0061.JPGUn cadavre découvert sur la propriété d'un médecin allemand. A ses côtés, une chevalière portant le blason d'une célèbre famille de Venise. Oui, à n'en pas douter, ce sont les restes de Roberto, fils unique du comte Lorenzoni enlevé deux ans plus tôt. Le commissaire Brunetti rouvre l'enquête et entend bien faire toute la lumière sur cet enlèvement et cette découverte macabre. Rapidement, le portrait qu'on lui dresse de Roberto n'est pas très flatteur : jeune homme peu intelligent, amateur de blagues douteuses, dépensant sans compter l'argent de la famille ... Qui aurait eu intérêt à le supprimer d'une balle dans la tête ? La dégradation de son état de santé quelques jours avant sa mort, a t'elle un quelconque rapport avec les activités commerciales de la famille ?


C'est le premier roman de Donna Leon que je lis et j'ai beaucoup aimé cette parenthèse vénitienne. Ici, pas d'effusion de sang ni de scènes de grande violence (c'est un roman policier pas un thriller) mais une enquête qui avance pas à pas, au gré des éléments récoltés au hasard (ou non !) des conversations que le commissaire mène avec les divers protagonistes du roman. Brunetti est un homme calme, posé et j'ai apprécié sa force tranquille. J'ai trouvé les bribes de sa vie privée touchantes mais peut être trop rares. On sent que le personnage de sa femme, même s'il n'est pas au coeur de l'histoire, tient une grande place dans la psychologie du commissaire. Paola a peut être plus de place dans les dix autres livres de la série "Brunetti".


Extrait (chapitre 4) :

Etant lui-même père, Brunetti décida de n'appeler la famille Lorenzoni qu'après avoir eu les résultats de l'autopsie. A la lumière de ce que lui avait dit Bortot, et en tenant compte de la présence de la bague, il paraissait peu probable que le médecin légiste découvrît quelque chose excluant la possibilité que ce fût Roberto Lorenzoni ; mais tant que cette possibilité existait, Brunetti voulait épargner à la famille des souffrances peut-être inutiles.



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Publié dans Policiers

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D
<br /> décidément cette auteur fait recette. J'ai peur de me plonger dans sa série et ne plus en sortir jusqu'au dernier, c'est un peu mon défaut face aux séries qui me plaisent elles me fagocitent<br /> jusqu'à me rendre exclusive.<br /> <br /> <br />
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