Un lieu incertain, Fred vargas

Publié le par Amandine

DSCN0832.JPG Tout commence un soir, à Londres. Adamsberg et Danglard ont traversé la Manche pour se rendre à un congrès des polices européennes et tombent (par hasard semble t-il) sur plusieurs paires de chaussures alignées devant le cimetière de Highgate. Cette découverte serait restée uniquement insolite, si les chaussures ne renfermaient pas encore les pieds de leurs propriétaires.

Retour à Paris le lendemain et autre affaire, celle d'un véritable carnage à Garches. A première vue, rien ne lie les deux affaires mais Adamsberg va vite réaliser que rien de ce qui se passe autour de lui n'est anodin. De vieilles légendes de vampires refont surface et la vie d'Adamsberg (aussi bien sa facette professionnelle que sa facette privée) va être mise en péril, une fois de plus.

 

 

Encore un excellent Vargas. D'anciens personnages refont surface, d'autres font leur entrée dans l'univers adamsbergien (figures que l'on retrouvera certainement dans les prochains opus, étant donné leur lien avec le héros récurrent des rompols de Vargas). Dans celui-ci, on n'a que très peu d'informations sur Camille et Tom, mais une révélation surprenante va venir troubler la vie familiale de Jean-Baptiste. Et si la vie privée de Danglard semble prendre un nouveau tournant au début du roman, l'auteure ne s'y attarde pas longtemps et l'on n'est finalement pas plus avancé à la fin de l'ouvrage. Peut être une histoire à suivre, celle-ci aussi, au prochain épisode ...

 

 

Extrait (p 49)

En quittant la maison, il avait composé le numéro de son plus puissant lieutenant, Retancourt, capable à ses yeux de résister à tous les chaos de la création. Voire à les déjouer ou à les orienter selon ses désirs.

- Retancourt, rejoignez Justin, ils ont sorti toutes les passerelles. Je ne sais pas, un pavillon dans une allée privée, banlieue bourgeoise de Garches, un vieil homme dedans, une scène indescriptible. A la voix de Justin, cela semble méchant. Fonce.

Avec Retancourt, Adamsberg alternait sans y penser le tutoiement et le vouvoiement. Elle se prénommait Violette, ce qui était assez inadaptée pour une femme de plus d'un mètre quatre-vingts et de cent dix kilos.

Publié dans Policiers

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L
<br /> J'aime beaucoup la façon dont des choses qui n'ont rien à voir ensemble se mêlent aussi bien...<br /> <br /> C'est vraiment une très agréable lecture !<br /> <br /> Comme tu aimes les livres, je me permets de t'informer qu'un concours à lieu sur mon blog afin de faire découvrir à l'heureux gagnant le dernier livre de Sonia Delzongle : Le hameau des purs...<br /> Peut-être l'occasion de faire une jolie découverte ? ;)<br /> <br /> <br />
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